Le vélo du futur

vélo noir d'occasion
Le vélo de demain, entre innovation technologique et respect de l’environnement ?

Vélo pour les intimes, bicyclette pour les amoureux de la sémantique, le fameux deux roues a traversé les âges et les cultures. Créée en 1817 par le baron allemand Karl von Draisla forme originelle du vélo vous étonnera sans doute. Les évolutions ont été multiples : depuis cette sorte de draisienne, pour enfin implanter des pédales dans des véhicules aux roues de taille différentes, afin d’arriver à une forme presque définitive dès 1891 grâce au prototype développé par l’entreprise française Michelin.

Le vélo qui a permis la démocratisation du transport s’est ainsi implanté dans tous les pays du monde, notamment en Chine au Danemark où dans le pays roi de la petite reine, les Pays-Bas (près d’un tiers de la population font leurs trajets quotidiens en vélo.

Si l’aspect global de notre véhicule préféré n’a que peu changé, de nombreuses innovations ont pu voir le jour. Développement de tandems, de modèles pliants, tout-terrain, voir tout simplement électriques pour permettre de longues sessions sans transpirer la moindre goutte, montée comprise.

Depuis quelques années, de nouveaux concepts et prototypes fleurissent. Certains sont d’ailleurs poussés par la scène startup française de ce domaine qui veut faire perdurer l’histoire qui lie le vélo à notre nation tricolore. Toute cette énergie à la recherche de nouvelles solutions nous donne envie de nous poser la question fatidique : à quoi ressemblera le vélo de demain ?

L’intelligence artificielle au service du deux roues

velo hollandais d'occasion
Presque un tiers des Hollandais utilisent un vélo pour leurs trajets journaliers

L’une des disciplines scientifiques qui pourraient avoir son importance est l'IA ou intelligence artificielle. Tout d'abord développée par de nombreux chercheurs pour percer les secrets de certains jeux, elle est aujourd'hui utilisée par un projet bleu blanc rouge baptisée iWeech.

Ce vélo électrique a pour mission de remplir la promesse suivante : faire arriver quoiqu’il arrive son conducteur à bon port. C’est là que l’IA intervient en analysant chacun des trajets et en prédisant les meilleurs parcours afin d’utiliser le minimum d’énergie.

Quand on mêle nouvelles technologies à écologie, on ne peut qu’être attentif à ce prototype. Rassurez-vous, le modèle a tout de même une autonomie prévue de près de 160km.

La sécurité comme atout essentiel

Avoir la brise fraiche du matin quand on pédale c’est sympa, mais la contrepartie est la vulnérabilité de sa bicyclette face à tous les autres véhicules présents sur les routes. Contrairement à la Hollande ou à d’autres pays nordiques, le nombre de pistes cyclables n’est pas incroyable en France même si certaines villes ont décidé de multiplier celles-ci.

La sécurité est donc une case à cocher pour le vélo du futur. Si de nombreuses initiatives existent actuellement pour contrer les vols, c’est plutôt du côté des capteurs sensoriels (visuels et auditifs) qu’il faudrait y trouver une solution pour protéger les cyclistes.

Quand on voit la réussite du constructeur automobile Tesla qui a réussi à démocratiser les voitures autonomes et embarquer des caméras permettant d’effacer tout angle mort, voire de prévenir certains dangers non détectables par l’œil humain, on se dit qu’il y a quelque chose à faire pour nos chers vélos.

Une entreprise néerlandaise baptisée VanMoof s’est souvent vue qualifier du surnom de Tesla du vélo, mais pour l’heure c’est plutôt sur le design, la facilité de pilotage et sa connectivité que cette comparaison tient le coup. Pour l’aspect sécurité du cycliste, il faudra repasser.

Vélo du futur, des contours incertains

Mais peut-être que le vélo du futur ce n’est pas forcément une innovation technologique liée au véhicule en lui-même, mais plutôt à son usage. Les réflexions écologiques progressent de jour en jour et la surconsommation n’est pas un mot qui échappe au champ lexical du vélo. Voir enfin des roues increvables sur l’écrasante majorité des vélos, favoriser des composants respectueux de la planète, développer des moteurs électriques encore plus verts ou favoriser l’échange et l’occasion pourrait être des pistes d’avenir.

À défaut de révolutionner ce bien inscrit au patrimoine mondial et de partir dans des prototypes qui ne pourront susciter l’adhésion que durant un temps, il est temps de remettre le vélo au cœur du développement durable. Un juste retour des choses pour l’un des moyens de transport les moins polluants de cette planète.


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